Près de la moitié des familles québécoises ignore les avantages financiers liés au REEE

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Vingt-sept pour cent des familles québécoises avec enfants ont choisi d’investir dans le régime enregistré d’épargne-études (REEE), au cours de la dernière année, selon un sondage CROP, réalisé pour le compte d’Universitas.

Le sondage révèle que 49 % des familles québécoises ignorent quels sont les avantages financiers qu’engendre le REEE, notamment l’octroi de subventions gouvernementales liées à l’épargne-études.

Le sondage indique que les familles optent plutôt pour des modes de placement plus traditionnels comme le REER, dans 52 % des cas, et le CELI, dans 33 %. De plus, seulement 9% des familles québécoises interrogées croient que le REEE est le véhicule de placement à prioriser en tenant compte de leur situation.

Pierre Lafontaine, vice-président, Service à la clientèle et exploitation chez Universitas, mentionne que les subventions gouvernementales, incluant la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), l’Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) et le Bon d’études canadien (BEC), peuvent s’élever jusqu’à 12 800 $ selon le revenu net familial rajusté.

« Les experts en finance s’entendent pour le dire, la plupart des familles québécoises auraient avantage à opter prioritairement pour le REEE dans le cadre de leur stratégie de placement, non seulement afin d’encourager la poursuite des études postsecondaires de leurs enfants, mais également afin de tirer tous les avantages financiers que confère ce mode d’épargne », ajoute-t-il.

En comparant les données tirées du sondage de 2014 avec celles de 2015, il s’avère que la moyenne des montants investis par les Québécois dans les principaux types de placements, soit le REER et le CELI, a diminué dans les postes traditionnels, mais que l’investissement moyen dans un REEE, quant à lui, a connu une hausse de 500 $, soit 45% depuis la dernière année.

Les familles investissent en moyenne 1 627 $ annuellement dans le REEE, alors qu’elles mettent 2 346 $ dans le REER. Ainsi, près de 40 % des familles avec enfants continuent de penser qu’en fonction de leur situation actuelle, le REER est le mode d’épargne à privilégier.

Il faut toutefois noter que 24 % des familles avec enfants de 18 ans et moins au foyer n’ont pas du tout investi au cours de la dernière année, et 39% des familles québécoises affirment qu’elles n’auront pas les moyens ou l’intention d’épargner en 2016. De même, un Québécois sur dix prétend avoir eu recours à un prêt pour investir dans un REER.

Le sondage a été effectué par le biais d’un panel web par CROP, du 14 au 20 janvier 2016. Un total de 1 272 questionnaires a été complété auprès de Québécois, dont 502 auprès de familles avec enfants de moins de 18 ans vivant en permanence au foyer. Les résultats ont été pondérés afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l’âge, la région de résidence, la langue maternelle, le niveau de scolarité ainsi que les valeurs socioculturelles des répondants.